Jeudi 20 décembre, 19h30

LE GRAND PAYSAGE D'ALEXIS DROEVEN
1981, Belgique, 88 min.
En présence du réalisateur



Dans la région des Fourons, au cœur des violences linguistiques, le monde agricole est en pleine mutation, voué à s’industrialiser ou à disparaître. Lorsqu’Alexis Droeven meurt, son fils, confronté à ces événements, va devoir faire un choix : va-t-il reprendre la ferme familiale, ou s’exiler en ville loin de ces problèmes et de ces conflits, quitter le grand paysage d’Alexis, comme le lui suggère sa tante ?



Né à Verviers en 1944, Jean-Jacques Andrien entreprend des études à l’INSAS en 1965. Aujourd’hui, il y enseigne, ainsi qu’aux universités de Bruxelles et de Lille. Principalement connu pour sa défense de la culture paysanne, son cinéma, souvent qualifié de documentaire poétisé, se caractérise par une recherche constante de l’identité, qu’elle soit proche de nous (Mémoires), ou plus lointaine (Le fils d’Amr est mort !).


Organisé dans le cadre du cours de Cinéma de non-fiction en Belgioque et encadré par le Ciné-club Nickelodéon de l'Université de Liège, cet évènement fait partie d'un cycle de projections consacrées à différents réalisateurs belges.

Lundi 17 décembre, 20h

CANTIQUE DES PIERRES
Un film de Michel Khleifi
1990, Palestine, 104 min.

En présence du réalisateur

Avec la collaboration de l'Association Belgo-Palestinienne.
Thé à la menthe offert !


Elle est originaire de Galilée; il vient de Cisjordanie. Ils se sont rencontrés dans les années 1970 à Jérusalem où ils se sont aimés. Il fut condamné à vie par l'armée israélienne pour acte de résistance. Quinze ans plus tard, au coeur de l'Intifada, leur passion se rallume.



Cinéaste belgo-palestinien, Michel Khleifi entreprit en 1970 des études de metteur en scène, de théâtre et de télévision à l'INSAS où il est aujourd'hui professeur.
Par ses films, il raconte par fragments l'histoire de son peuple meurtri, frayant son propre chemin, entre la métamorphose poétique de la fiction et la résonance abrupte du cinéma documentaire.


Organisé dans le cadre du cours de Cinéma de non-fiction en Belgioque et encadré par le Ciné-club Nickelodéon de l'Université de Liège, cet évènement fait partie d'un cycle de projections consacrées à différents réalisateurs belges.

Lundi 10 décembre, 19h30

A LA RECHERCHE DU LIEU DE MA NAISSANCE & CHOSES QUI ME RATTACHENT AUX ÊTRES
Deux films de Boris Lehman

En présence du réalisateur

A la recherche du lieu de ma naissance
1990, Belgique/Suisse, 75 min.

Après plus de 40 ans, Boris Lehman revient sur les lieux qui l'ont vu naître à Lausanne, le 3 mars 1944. Sa famille, d'origine juive, y avait trouvé refuge pendant la guerre. De cette période, le jeune Boris ne gard aucun souvenir. Seulement quelques documents et photographies rangés précieusement dans une boîte. Muni de ceux-ci et de sa caméra, Boris Lehman entame une véritable exploration de ses racines, à la recherche de son identité, dans un décor étranger dont le lac aux alentours porte, à une lettre près, son nom.



Choses qui me rattachent aux êtres
2005, Belgique, 15 min.

Court métrage tourné en 16 mm, Choses qui me rattachent aux êtres dresse un inventaire "à la Prévert" des objets qui le connectent à ses proches. Véritable hommage à ses amis, Boris Lehman fait apparaître, à l'aide de sa caméra, le lien invisible qui existe en lui et le monde.

Ma vie est devenue le scénario d'un film qui lui-même est devenu ma vie.
Boris Lehman


Réalisateur indépendant, atypique et déroutant, déjouant les règles dominantes de la production cinématographique et de sa réception, Boris Lehman fabrique un cinéma artisanal pour lequel il enfile simultanément les casquettes d'acteur, de producteur, de scénariste ou d'opérateur. Depuis 1963, il a réalisé pas loin de 400 films de durée et de format variables ayant pour fil conducteur sa propre existence. Sa vie, ses projets  sa ville, ses voyages mais aussi ses amis constituent le matériau précieux de ses films.