Lundi 2 décembre, 20h00

Filmer la Danse, filmer les Arts, parcours d'un Cinéaste

Des réalisations d'Éric Pauwels
« Violon Phase » (1985, 12 min)
« Trois danses hongroises de Brahms » (1990, 12 min)
« Les rives du fleuve » (1991, 58 min)
En présence du réalisateur

Lieu de projection : Complexe ULg-Opéra



Le 2 décembre prochain et dans le cadre d'un petit cycle de projections en lien avec le cinéma belge de non-fiction, les étudiants en Arts du Spectacle de l'ULg vous convient à une projection consacrée au cinéaste belge Éric Pauwels, autour du thème « Filmer la Danse, filmer les Arts, parcours d'un Cinéaste ».

Né à Anvers en 1953, Éric Pauwels est l'une des figures de proue du cinéma belge expérimental. Ce cinéaste généreux et disciple de Jean Rouch, nominé à la première cérémonie des Magritte pour son film « Les films rêvés », se plaît à briser les frontières entre fiction et documentaire, entre art, essai et sciences humaines. La musique et la danse participent dans ses films à faire vivre au spectateur une expérience singulière.


La projection de trois œuvres issues des premières années du travail du cinéaste sera suivie d'une discussion traitant de la création, des arts et du cinéma contemporain, mais aussi de la difficulté à créer aujourd'hui un cinéma libéré des contraintes liées au cadre de production. 


Jeudi 19 décembre, 20h00

Magnéto, Serge ! #2

Sélection de courts métrages
En présence des réalisateurs
Entrée libre – Drink offert après la projection

Lieu de projection : Complexe ULg-Opéra


Vous réalisez des courts métrages et vous avez envie de faire projeter un de vos films ?

Pour sa seconde édition, l’événement Magnéto, Serge ! vous offre la possibilité de projeter vos réalisations le temps d’une soirée, qu’il s’agisse de fiction, de documentaire, d’essai ou de vidéo-art.
N.B. : Afin d’offrir au public une soirée de qualité, l’équipe du ciné-club se réserve toutefois un droit de présélection.

Intéressés ? Faites-nous parvenir vos films sur support DVD, accompagnés d’une note d’intention et d’une présentation succincte de votre parcours, pour le 30/11/13 au plus tard, à l’adresse suivante :
Ciné-club Nickelodéon
Université de Liège
Place du XX-Août, 7
4000 Liège

N’oubliez pas de nous laisser toutes vos coordonnées afin que nous puissions vous recontacter rapidement pour vous annoncer votre éventuelle sélection.
Bonne chance !



Jeudi 28 novembre, 20h00

L’inconnu (The Unknown) 

Un film de Tod Browning
1927, USA, 49’, muet
Accompagné au piano par Johan Dupont !

Lieu de projection : Salle Gothot, XX Août.


Réalisateur du célèbre Freaks (La monstrueuse parade, 1932), connu pour ses thèmes récurrents tels que la monstruosité, la mutilation ou la malformation, Tod Browing réalise ici un mélodrame dont on sort bouleversé.

Alonzo, homme de cirque sans bras, exécute un numéro avec sa partenaire Nanon dont il est follement et secrètement amoureux. Son handicap lui donne étonnement un certain avantage dans le cœur de cette dernière, celle-ci éprouvant une peur incontrôlable devant les mains des hommes et dont le contact la terrorise. Un avantage face à son rival, le beau et grand Malabar, qui est, lui aussi, fou d’amour pour Nanon. Mais il s’avère qu’Alonzo est en réalité malfaiteur, tueur et menteur…
                

À partir de la mise en avant d’une certaine marginalité, Tod Browning livre in fine un portrait profondément humain, où la cruauté côtoie l’amour. Alonzo, interprété par le magistral Lon Chaney, est un personnage d’une réelle complexité, inspirant presque simultanément la compassion comme l’aversion.

Jeudi 21 novembre, 20h00

Sélection de reportages "Strip-tease"

Des reportages d'André François
1985-2002, Belgique, 83’
En présence du réalisateur et de Marc Vanesse, professeur de journalisme à l'ULg.

Lieu de Projection : Complexe ULg-Opéra


Avec son générique aussi haut en couleur que ses intervenants, l’émission Strip-tease a marqué la télévision pendant 17 saisons. Le concept ? Un programme humain, avec une volonté de présenter le quotidien dans son plus simple apparat… non sans une touche d’humour.

Aux commandes de nombreux reportages : notre invité, André François, journaliste retraité de la RTBF. Cet ancien étudiant en communication à l’ULB a fait les beaux jours de la chaine nationale belge. Embarqué dans le projet Strip-tease dès sa création au milieu des années 1980, il a réalisé au total plus de soixante reportages. Le Nickelodéon vous en propose un fleuron : Chair de poule (1986, 13’), Types au top (1996, 14’), Madame est saisie (1995, 13’), Cecil B. de Liège (2001, 14’), Le dragueur a belle mine (1991, 12’), Tout un poème (2002, 17’).

Pour compléter la soirée, une rencontre avec André François sera organisée à l’issue de la projection. La discussion sera conduite par Marc Vanesse, ancien journaliste politique au journal Le Soir, spécialiste du journalisme d’investigation et actuellement Chargé de cours à l’Université de Liège.


Jeudi 14 novembre, 20h00

Radio Chevauchoir + Cowboy
Des réalisations de  Benoît Mariage
1998 + 2007
Belg. 14' + 95'

En présence du réalisateur, sous réserve!


Lieu de projection : Complexe Ulg-Opéra





Documentariste, Benoît Mariage n'a de cesse de filmer l'humain. Que ce soit dans ses films ou pour Strip-Tease, il scrute les petites gens et la beauté triste de leur quotidien.

Dans Radio Chevauchoir, il écrit la vie quotidienne d'une station de radio familiale namuroise. On sort des sentiers battus de la radio de grande écoute pour découvrir une programmation plus rurale. Un documentaire dans les plus pur style surréaliste Strip-Tease.

Cowboy raconte la vie de Daniel Piron, journaliste et militant de gauche à la ramasse. Celui-ci n'a plus qu'un but, celui de reconstituer la prise d'otages qu'un dénommé Tony Sacchi, le héros révolutionnaire de Daniel, a réalisé 25 ans plus tôt pour dénoncer les injustices sociales. Cette reconstitution représente pour Daniel une deuxième naissance. Il part à la recherche du preneur d'otages et de ses victimes sans savoir que leurs vies ont connu des revirements inattendus. Piron se retrouve à manipuler la réalité pour obtenir un film qu'il a idéalisé et devient une sorte de nouveau preneur d'otage refusant d'assumer ses désillusions.

Jeudi 7 novembre, 20h00

Enter the void

Un film de Gaspar Noé 

2009, Fr/All/It/Can, 161’

Lieu de projection : Complexe ULg-Opéra


Égarés à Tokyo, Oscar et sa sœur Linda survivent comme ils peuvent : l’un est dealer, l’autre strip-teaseuse. Unis par un amour indéfectible, ils se sont juré protection et fidélité. Et lorsque qu’Oscar est touché par balle, son esprit refuse de quitter le monde des vivants pour honorer la promesse faite à sa sœur… Démarre alors pour Oscar – et pour le spectateur –une errance en forme de trip psychédélique.

Gaspar Noé, l’enfant terrible et l’un des plus singuliers réalisateurs français contemporains. Bien connu pour ses deux longs métrages sulfureux et polémiques, (Seul contre tous, Irréversible) il a un talent incontestable à mettre en scène ses films de façon très borderline et il le prouve à nouveau avec Enter the void. Le cinéaste a toujours eu une indéniable tendance à la provocation et à l’excès, et ceci en jouant constamment d’expérimentations visuelles et sonores.

Véritable expérience de cinéma méritant d’être vue sur grand écran, Enter the void plonge le spectateur dans un sulfureux voyage hypnotique qui tient ici de l’expérience sensorielle. Un choc visuel hors norme qui risque d’en scotcher plus d’un ! A réserver tout de même à un public quelque peu averti.

Nouvelle salle de projection au COMPLEXE ULg-OPERA


Ils sont venus, 
Ils sont tous là, 
Dès qu’ils ont entendu ce cri, 
Elle va revivre, la salle Opéra !

 Ça y est ! Nous avons la joie, le bonheur, l’honneur, que dis-je?!, le privilège!, de vous annoncer officiellement la mise en fonction de la salle de cinéma dans les nouveaux amphis de l’Opéra ! Elle est t’y pas belle ?


Dorénavant, nos projections sont en garde partagée et se feront donc entre la salle Gothot et la salle Opéra (les divorces sont rarement faciles… !). 
En réalité, la nouvelle salle a encore besoin de quelques aménagements et les projections sur pellicules se feront encore à la salle Gothot un p’tit moment. Quoi qu’il en soit, vous serez rigoureusement tenus au courant du lieu de projection à chaque événement ! (Un code couleur pour vous faciliter la tâche est mis en place. Sur le blog, le rouge = salle opéra et le bleu = salle Gothot)
Et si vous vous l’êtes pas, nous, en tout cas, on est excité comme des pingouins dans un sauna à l’idée de vous y accueillir et de faire joujou avec ce petit bijou de technologies et de confort.

Au plaisir et dans l’impatience de vous y voir !

Jeudi 2 mai, 19h30

The old Donkey

Un film de Li Ruijun
2010, Chine, 112'
En collaboration avec l'Institut Confucius de Liège (ULg)
En présence d'Eric Florence, Coordinateur à l'Institut Confucius de Liège et chercheur au Centre d'études de l'ethnicité et des migrations (ULg)


Chaque jour, chargeant son vieil âne de blocs de glace, le Vieux Ma persiste obstinément à cultiver la terre aride d'une immense dune de sable...Sur fond d'expropriation des terres agricoles, le jeune réalisateur chinois Li Ruijun nous livre une oeuvre magnifique autour du quotidien d'un vieux paysan chinois.

Jeudi 25 avril, 19h30

Get your Funk !

Un film d'Anne Closset
2012, Belgique, 53'
En présence de l'équipe du film

Dans le cadre d'un programme d'activités dédié aux cultures urbaines, en marge de Marseille Provence 2013-Capitale Européenne de la Culture.


Caméra au poing, Anne Closset suit le parcours de jeunes danseurs issus du monde du hip-hop et engagés dans une formation professionnelle. D'un oeil juste, attentif, elle révèle les attentes et questionnements de ces danseurs aux parcours singuliers, posant la question de la possibilité, pour eux, de vivre de leur art. La musique originale est quant à elle signée par des interprètes belges tels que DJ Aral, Brice Deloose, B. Flow, Gaspard Herblot, Simon Le Saint, Angélique Kaba, Turtle MAster, Angélique Willkie et Pitcho.

Projection suivie d'une rencontre avec l'équipe artistique du film.

Jeudi 28 mars, 19h30

Carte blanche à Jan Bucquoy

La soupe au canard (Duck Soup), de Léo McCarey
1953, USA, 68'
En présence de Jan Bucquoy




Jan Bucquoy succèdera à Bouli Lanners (2011) et aux frères Dardenne (2012) dans l'exercice de cette troisième carte blanche. 

Le concept est simple : l'équipe du Nickelodéon invite un réalisateur et plutôt que de projeter l'un de ses films, de parler directement de lui, nous lui donnons l'opportunité de faire découvrir au public un film qu'il affectionne tout particulièrement ou qui a pu l'inspirer dans son désir de faire du cinéma. 

Pour l'occasion, le trublion anarcho-situationniste a choisi de nous faire voir (ou revoir) avec bonheur ce classique des Marx Brothers. Regorgeant de gags visuels et verbaux sur fond de satire antimilitaristen, le film est un sommet de loufoquerie.


Jeudi 14 mars, 19h30

Faster, Pussycat! Kill! Kill!

Un film de Russ Meyer
1965, USA, 83'
Version originale sous-titrée FR

Trois jeunes créatures aux formes généreuses, vêtues de cuir moulant, se rebellent contre l'ordre patriarcal. Usant et abusant de leur physique plantureux, elles malmènent les hommes à coup de courses de voitures et de confrontations musclées.


Reflet d'une société marquée par l'évolution des moeurs et l'émancipation des femmes, "Faster, Pussycat! Kill! Kill!" a assis la notoriété de Russ Meyer bien avant sa série Surpervixens (1975), Megavixens (1976) et Ultravixens (1979). Un film culte mêlant sexe et violence sur fond de musique jazzy, dont Tarantino se revendique ouvertement.

Jeudi 7 mars, 19h30

Séance en collaboration avec le MADmusée

Au programme : 
Diamants bruts du Japon (portrait de Hidenori Motooka, 2007, 16'), 
Le Royaume de Nek Chan(2005, 52')
Les Cocons magiques de Judith Scott (2006, 36'), 
Trois films réalisés par Philippe Lespinasse

Projection avec la contribution de la Collection de l'art brut, Lausanne.

Ces films sont diffusés avec l'aimable autorisation du réalisateur.



En collaboration avec le Nickelodéon, projection de documentaires autour d'une dynamique propre à la création, celle de la répétition, du recommencement, de l'idée fixe. Au travers d'une gestuelle, d'une esthétique ou d'un processus de travail, les artistes des trois films documentaires projetés développent chacun une pratique artistique peu commune touchant parfois à des démarches architecturales.
Alignement illimités de trains multicolores, royaume imaginaire peuplé de figurines bigarrées, objets "non identifiés" enroulés de coton, les oeuvres mises en exergue au cours de cette projection sont signées de l'artiste japonais Hidenori Motooka, l'indien Nek Chand et l'américaine Judith Scott. Chacun d'eux assume une démarche axée sur la répétition constante et donne naissance à un travail se situant hors de toutes normes.



Exceptionnellement: entrée à 3€