Jeudi 20 décembre, 19h30

LE GRAND PAYSAGE D'ALEXIS DROEVEN
1981, Belgique, 88 min.
En présence du réalisateur



Dans la région des Fourons, au cœur des violences linguistiques, le monde agricole est en pleine mutation, voué à s’industrialiser ou à disparaître. Lorsqu’Alexis Droeven meurt, son fils, confronté à ces événements, va devoir faire un choix : va-t-il reprendre la ferme familiale, ou s’exiler en ville loin de ces problèmes et de ces conflits, quitter le grand paysage d’Alexis, comme le lui suggère sa tante ?



Né à Verviers en 1944, Jean-Jacques Andrien entreprend des études à l’INSAS en 1965. Aujourd’hui, il y enseigne, ainsi qu’aux universités de Bruxelles et de Lille. Principalement connu pour sa défense de la culture paysanne, son cinéma, souvent qualifié de documentaire poétisé, se caractérise par une recherche constante de l’identité, qu’elle soit proche de nous (Mémoires), ou plus lointaine (Le fils d’Amr est mort !).


Organisé dans le cadre du cours de Cinéma de non-fiction en Belgioque et encadré par le Ciné-club Nickelodéon de l'Université de Liège, cet évènement fait partie d'un cycle de projections consacrées à différents réalisateurs belges.

Lundi 17 décembre, 20h

CANTIQUE DES PIERRES
Un film de Michel Khleifi
1990, Palestine, 104 min.

En présence du réalisateur

Avec la collaboration de l'Association Belgo-Palestinienne.
Thé à la menthe offert !


Elle est originaire de Galilée; il vient de Cisjordanie. Ils se sont rencontrés dans les années 1970 à Jérusalem où ils se sont aimés. Il fut condamné à vie par l'armée israélienne pour acte de résistance. Quinze ans plus tard, au coeur de l'Intifada, leur passion se rallume.



Cinéaste belgo-palestinien, Michel Khleifi entreprit en 1970 des études de metteur en scène, de théâtre et de télévision à l'INSAS où il est aujourd'hui professeur.
Par ses films, il raconte par fragments l'histoire de son peuple meurtri, frayant son propre chemin, entre la métamorphose poétique de la fiction et la résonance abrupte du cinéma documentaire.


Organisé dans le cadre du cours de Cinéma de non-fiction en Belgioque et encadré par le Ciné-club Nickelodéon de l'Université de Liège, cet évènement fait partie d'un cycle de projections consacrées à différents réalisateurs belges.

Lundi 10 décembre, 19h30

A LA RECHERCHE DU LIEU DE MA NAISSANCE & CHOSES QUI ME RATTACHENT AUX ÊTRES
Deux films de Boris Lehman

En présence du réalisateur

A la recherche du lieu de ma naissance
1990, Belgique/Suisse, 75 min.

Après plus de 40 ans, Boris Lehman revient sur les lieux qui l'ont vu naître à Lausanne, le 3 mars 1944. Sa famille, d'origine juive, y avait trouvé refuge pendant la guerre. De cette période, le jeune Boris ne gard aucun souvenir. Seulement quelques documents et photographies rangés précieusement dans une boîte. Muni de ceux-ci et de sa caméra, Boris Lehman entame une véritable exploration de ses racines, à la recherche de son identité, dans un décor étranger dont le lac aux alentours porte, à une lettre près, son nom.



Choses qui me rattachent aux êtres
2005, Belgique, 15 min.

Court métrage tourné en 16 mm, Choses qui me rattachent aux êtres dresse un inventaire "à la Prévert" des objets qui le connectent à ses proches. Véritable hommage à ses amis, Boris Lehman fait apparaître, à l'aide de sa caméra, le lien invisible qui existe en lui et le monde.

Ma vie est devenue le scénario d'un film qui lui-même est devenu ma vie.
Boris Lehman


Réalisateur indépendant, atypique et déroutant, déjouant les règles dominantes de la production cinématographique et de sa réception, Boris Lehman fabrique un cinéma artisanal pour lequel il enfile simultanément les casquettes d'acteur, de producteur, de scénariste ou d'opérateur. Depuis 1963, il a réalisé pas loin de 400 films de durée et de format variables ayant pour fil conducteur sa propre existence. Sa vie, ses projets  sa ville, ses voyages mais aussi ses amis constituent le matériau précieux de ses films.

Jeudi 6 décembre, 19h30

PLAISIR DÉSIR & VICTOR CORDIER
Deux films de Mara Pigeon

En présence de la réalisatrice


Plaisir Désir
1984, Belgique, 44 min.

Un film sur et avec la participation de deux adolescents de "bonne famille". Mara Pigeon les a rencontrés dans des ateliers d'initiation au cinéma quand ils étaient enfants, et s'interroge ensuite avec eux sur la perte de spontanéité et de créativité à l'adolescence.
Elle leur a demandé de filmer, de produire des sons, et bien sûr, de parler de leurs plaisirs et de leurs désirs.
Elle utilise des trucages vidéos naissants pour insérer leurs images et sons dans une mise en scène de leur quotidien.



Victor Cordier
1981, Belgique, 22 min.

Mara Pigeon a été animatrice au club Antonin Artaud, un centre pour adultes en souffrance, où elle a rencontré Victor Cordier, un homme marginal  en tentative de réinsertion sociale. Cet homme la suit partout, et elle décide alors de faire un film sur lui, pour inverser ce rapport qu'il y a entre eux. Elle le filme pendant deux ans, en décrivant sa vie, ses habitudes, et montre ses peintures. Mais le film est aussi et surtout l'histoire de cette relation touchante entre la réalisatrice et cet homme.



Ces films seront projetés au ciné-club de L'université de Liège, en présence de la réalisatrice. La projection est organisée dans le cadre du cours de "Cinéma de non-fiction en Belgique" dispensé par Marc-Emmanuel Mélon.

Lundi 3 décembre, 20h00

ESTHER FOREVER
Un film de Richard Olivier
2007, Belgique, 89 min.

En présence du réalisateur


- Prix du meilleur film documentaire de la Communauté française (H. Stock) 2007
- Prix du meilleur documentaire au Festival International du Film (Bruxelles) 2007

Esther est une septuagénaire incassable et inclassable : indépendante mais ayant longtemps vécu sous la coupe de sa mère, jamais mariée mais souvent amoureuse, parfois dépressive mais furieusement ancrée dans la vie, misanthrope plus attachée à ses animaux (qu'elle fait empailler) qu'au genre humain mais qui raconte sa vie, exprime ses opinions et confie ses regrets et ses espoirs avec une gouaille franco-flamande irrésistible.  Durant sept ans, Richard Olivier a filmé cette vieille dame indigne, tour à tour complice et récalcitrante, pour en faire un portrait lucide et respectueux, celui d'une véritable héroïne de la condition humaine.


Organisé dans le cadre du cours de Cinéma de non-fiction en Belgioque et encadré par le Ciné-club Nickelodéon de l'Université de Liège, cet évènement fait partie d'un cycle de projections consacrées à différents réalisateurs belges.


Jeudi 29 novembre, 19h30

SAFETY LAST ! (MONTE LÀ-DESSUS !)
un film de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor
1923, États-Unis, muet, 70 min.

Accompagné au piano par Johan Dupont






L'histoire de Safety Last, comme bien d'autres d'Harold Lloyd, pourrait se résumer à celle d'une ascension, dans tous les sens du terme. Pour impressionner sa bien-aimée, un jeune homme venu d'une petite ville de province tente de se faire une place en ville. Employé d'un grand magasin, il imagine un coup publicitaire qui consiste à faire monter son ami acrobate à un building. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et le jeune homme doit se résigner à grimper lui-même l'immense immeuble.



Film burlesque dont le titre laisse souvent perplexe, Safety Last est pourtant construit autour d'une des scènes les plus célèbres du cinéma des années ’20 : Harold Lloyd, suspendu aux aiguilles d'une horloge, à plus de vingt mètres audessus du sol. Cette séquence, comme de nombreuses autres du film, illustre à la perfection la sensation de vertige parcourant l'ensemble de l'œuvre. Et c'est précisément ce qui marque encore tout son intérêt aujourd'hui, outre l'humour burlesque cher aux cinéphiles : bien que le spectateur moderne soit habitué aux incrustations, aux trompe-l'œil, aux trucages, à la 3D et autres images de synthèse plus spectaculaires les unes que les autres, Safety Last est empreint d'une réalité déconcertante, tant au niveau des personnages que des situations filmées, qui effrayait d'ailleurs bon nombre de spectateurs de l'époque.

Lundi 19 novembre, 19h30

"SÉANCE BORIS VAN DER AVOORT"
Seront projetés 3 courts-métrages de Boris Van der Avoort :  "J'espère que vous allez bien", "Lens" et un extrait de "40 portraits"
En présence du réalisateur.

Boris Van der Avoort né en 1967, est diplômé dans un premier temps à l'école Supérieurs des arts visuels de La Cambre, et dans un second temps à l'I.N.S.A.S. en montage.
Ses oeuvres cinématographiques sont pensées de manières très éclectiques. Les films projetés ce 19 novembre en sont de parfaits témoins.
Alors que "Lens" est un film musical, "J'espère que vous allez bien" est, quant à lui, réalisé à partir d'archives familiales, et "40 portraits" est, ni plus, ni moins, une installation conçue pour trois écrans !

Cette projection se fait dans le cadre du cours de cinéma de non-fiction en Belgique et amorce un cycle sur des réalisateurs belges organisé par les étudiants en Master en arts du spectacle à l'ULg. Ce projet est soutenu par le Nickelodéon.


Lundi 26 novembre, 19h30

"UNE LECON DE TOLERANCE"
Un documentaire de Roger Beeckmans
2003, Belgique, 54 min.
Projection et rencontre avec le réalisateur

Située à Schaerbeek, commune Bruxelloise à forte population allogène, l'école n°1 est une école dite à discrimination positive. Elle accueille des enfants de 23 nationalités différentes parmi lesquels les écoliers belges se comptent sur les doigts de la main.

Roger Beeckmans est allé à la rencontre de cette institution dont l'étiquette injurieuse "d'école poubelle" colle à la peau. 
De la rentrée en septembre 2001 à la remise des prix en juin 2002, le réalisateur a suivi les différents évènements de l'année scolaire.

Organisé dans le cadre du cours de Cinéma de non-fiction en Belgique et encadré par le Ciné -Club Nickelodéon de l'Université de Liège, cet évènement fait partie d'un cycle de projections consacrées à différents réalisateurs belges.



Jeudi 22 novembre, 19h30

LA MUSIQUE LA PLUS TRISTE DU MONDE 
un film de Guy Maddin
2003, Canada, 100 min.

1933. Winnipeg, au Canada, vient d'être élue "ville la plus triste du monde". Au cœur de la Grande Dépression, Lady Port-Huntly, baronne locale de la bière profitant de la prohibition pour vendre son alcool aux Américains, décide de tourner la situation à son avantage et de s'enrichir en organisant le concours de la musique la plus triste du monde. Les 25.000 dollars à la clé font tourner toutes les têtes et, malgré la neige 

et le froid, des candidats du monde entier affluent vers la ville. Parmi eux, Chester Kent, producteur de Broadway ruiné, de retour dans sa ville natale accompagné de sa belle Narcissa, vient représenter les États-Unis. Malheureusement, les retrouvailles de la famille Kent sont houleuses et le concours organisé par Lady Port-Huntly deviendra, pour le père et ses deux fils, bien au-delà de la musique, la plus belle occasion de s'affronter afin de régler de vieux secrets de famille.

Pour la première fois, Guy Maddin, souvent qualifié de cinéaste "intemporel", a bénéficié d'un budget important pour la réalisation de son long métrage, marquant ainsi un tournant et une évolution dans sa carrière. Pourtant, bien que La musique la plus triste du monde soit considéré comme moins artisanal et – d’une certaine façon – plus accessible au public, il n'en reste pas moins un film inclassable. S'appropriant véritablement l'histoire, le cinéaste y projette ses obsessions pour livrer une œuvre cauchemardesque. En alternant images fantomatiques en noir et blanc et d'autres aux teintes saturées, le film mélange un rythme haletant à une ambiance presque mortifère pour donner un résultat proche d'une comédie musicale désordonnée où se côtoient cul-de-jatte, amnésique, hockeyeurs, joueurs de cornemuse et bien d'autres. Avec un humour plus que grinçant, Guy Maddin dresse, avec La musique la plus triste du monde, le portrait d’individus réduits chacun à une pulsion unique : celle d’être proclamés, à tout prix, l'être le plus triste du monde.

Jeudi 15 novembre, 19h30

FOUND FOOTAGE
sélection de courts métrages 
Jean-Baptiste Lenglet, Yves-Marie Mahé, Osbert Parker, Jean-Gabriel Périot, 

Nicolas Provost, Rick Romanowski, Volker Schreiner, Ichiro Sueoka




Attention, les yeux ! Au programme de la séance : des films de found footage que nous avons voulus aussi récents que possible (il nous a semblé intéressant de faire l’impasse sur les courts métrages reconnus des années 1990 pour nous intéresser à ce qui a pu se faire durant la dernière décennie). Dans sa traduction littérale, ce terme anglophone signifie « pellicule trouvée ». Il désigne une pratique protéiforme qui consiste à partir de matériaux filmiques existants pour se les réapproprier et en faire tout autre chose. Relevant à la fois du jeu et de l’expérimentation, le geste est tantôt critique, tantôt purement ludique ou poétique.

Les approches sont multiples. Il peut s’agir, par exemple, de réaliser – dans la filiation du travail de Matthias Müller et Christoph Girardet – une compilation d’extraits de films structurée autour d’un même motif (la figure du baiser de cinéma dans Gravity, les lettres, notes et autres petits mots qu’on s’écrit dans From Afar) ou de travailler un plan ou une séquence de film dans l’optique de traduire sur le plan visuel le référent qui y est mis en scène. Dans Under twilight, les tremblotements de la pellicule et les surimpressions expriment la violence de bombardements aériens, tandis que la répétition délirante du mouvement et l’altération graduelle de l’image dans l’hypnotisant Mère Jeanne des Anges se veut une interprétation formelle de l’expérience convulsive de la possession.

À travers sa série de films intitulée Re-interpretation for the private films (dont fait partie Berlin im winter), Ichiro Sueoka se réapproprie plusieurs petits films domestiques amateurs (home movies) pour composer des films-archives. Son but est la sauvegarde de ces courts métrages qui sont autant de témoignages d’une époque. Comprenant leur caractère historique et temporel, il leur offre une seconde chance de survivre au temps qui passe.

D’autres utilisent le found footage pour énoncer une critique à l’égard de la société, récupérant quelques plans pour effectuer un travail de montage subversif (Bienvenue ! Va crever !, en traitant de la question de la violence médiatique, évoque la société gangrenée par l'argent, la pornographie, la violence, tandis que The American Dream dénonce de façon cinglante l’hypocrisie du gouvernement américain à l’égard de la bonne conduite qu’il s’évertue à inculquer aux citoyens). D’autres encore revisitent l’une ou l’autre séquence de film pour une expérimentation purement visuelle, poétique (Papillon d’amour) ou ludique (Touche-moi pas).

Enfin, certains cinéastes s’inspirent de la démarche propre au cinéma de found footage – celle du recyclage d’images – pour s’essayer à un exercice singulièrement différent. Nijuman no borei (200.000 fantômes), par exemple, retrace, à travers une compilation de photographies, l’évolution de la ville d’Hiroshima depuis 1914 jusqu’à 2006. Quant à Osbert Parker, ses animations de morceaux de pellicule découpés rendent hommage aux classiques hollywoodiens d’une étonnante manière (Yours truly).

PROGRAMME (sous réserve) :
PAPILLON D’AMOUR, de Nicolas Provost (2003, Bel, 4’) – GRAVITY, de Nicolas Provost (2007, Bel, 6’) – NIJUMAN NO BOREI (200.000 FANTÔMES), de Jean-Gabriel Périot (2007, Fr, 11’) – UNDER TWILIGHT, de Jean-Gabriel Périot (2006, Fr, 5’) – TOUCHE-MOI PAS, de Yves-Marie Mahé (2011, Fr, 2’) – BIENVENUE ! VA CREVER !, de Yves-Marie Mahé (2001, Fr, 4’) – MÈRE JEANNE DES ANGES, de Jean-Baptiste Lenglet (2008, Fr, 8’) – TEACHING THE ALPHABET, de Volker Schreiner (2007, All, 4’) – FROM AFAR, de Volker Schreiner (2007, All, 5’) – BERLIN IM WINTER, de Ichiro Sueoka (2003, Jap, 7’) – THE AMERICAN DREAM, de Rick Romanowski (2010, E-U, 6’) – YOURS TRULY, de Osbert Parker (2006, G-B, 8’).
Durée totale : 70’

Jeudi 8 novembre 2012, 19h30

Blanche Neige, la suite
Un film de Picha (2005, Belgique, 82 min.)




"Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants". Voilà comment se termine tout conte merveilleux qui se respecte. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il se passe après ? Là où s’arrêtent habituellement la plupart des contes de fées, ici se poursuit le fabuleux destin de Blanche Neige. Tout continue, et à l’envers ! Une Blanche Neige naïve et mièvre à souhait, des nains retords et vicelards, une vieille bonne fée crapuleuse… Toute la fine équipe rassemblée au complet pour le plaisir des plus grands.

Quatrième et dernier long métrage en date du réalisateur de films d’animation belge Picha (Tarzoon, la honte de la jungle, 1975 ; Le Big-Bang, 1987), Blanche Neige, la suite nous plonge dans le monde anti-romantique et parodique d’une Blanche Neige sainte-nitouche trônant au milieu d’une faune perverse. Cécile de France et Jean-Paul Rouve se retrouvent au casting des voix, donnant la vie à cette ménagerie délirante et sans retenue que peuple la chaumière enchantée.

Jeudi 13 décembre, 19h30

SÉANCE PARTICIPATIVE

Nouveau concept : le Nickelodéon décide de mettre son écran et son matériel de projection à disposition des jeunes – et même moins jeunes – qui s’essaient à la réalisation. Qu’il s’agisse de fiction, de documentaire, d’essai ou de vidéoart, l’écran est à vous le temps d’une soirée ! 


Nota bene : afin de vous assurer une soirée de qualité, l’équipe du ciné-club se réservera toutefois un droit de présélection. 


Merci de nous faire parvenir vos films sur support DVD pour le 30/11/12 au plus tard, à l’adresse suivante: 

Ciné-club Nickelodéon
Université de Liège
Place du XX-Août, 7 
4000 Liège


N’oubliez pas de nous laisser toutes vos coordonnées afin que nous puissions vous recontacter rapidement pour vous annoncer votre éventuelle sélection.

Bonne chance !



Jeudi 25 octobre, 19h30

Rubber
Un film de Quentin Dupieux (2010, France, 85 min.)
Musique originale composée par SebastiAn, Gaspard Augé et Mr Oizo
En présence de Flat Eric, barbe à papa offerte !




A l’occasion d’Halloween, l'équipe du Nickelodéon vous propose, une nouvelle fois, une séance tout en décalage. Tandis que Wrong, le dernier film de Quentin Dupieux, alias Mr Oizo, est actuellement dans les salles, Rubber, son oeuvre précédente, n’a jamais été diffusée en Belgique. Pourtant, le pitch a de quoi piquer les curiosités : au beau milieu des terres désertiques californiennes, des spectateurs crédules assistent à la projection d’un film retraçant les déambulations meurtrières de Robert, pneu psychopathe et télépathe. Un récit est enchâssé dans un autre : la mise en abîme du cinéma n’est que le début d’une longue série d’inventions absurdes, de concepts, de situations nonsensiques et de citations cinéphiles, le tout sans aucune limite morale. Cet étrange objet cinématographique est à la rencontre des genres, entre le western spaghetti, le film d’épouvante, le road movie, le slasher ou le survival. Dans la lumière blanche si typique de la Californie, il est tourné avec un Canon 5 et les optiques macro produisent un rapport tout particulier à la profondeur de champ. Pour accompagner cette grande expérimentation, ce jeu délirant sur – et avec – le cinéma, Mr Oizo est rejoint par SebastiAn (Sébastian Akchoté) et Gaspard Augé. Ils composent une bande son qui alterne entre les références à de films de genre et pure création.


Jeudi 4 octobre, 20h30

London orbital
Un film de Chris Petit et Iain Sinclair (2002, G-B, 76 min.)
Attention : version originale anglaise, non sous-titrée 

(le script du film, traduit en français, sera distribué à l'entrée).
En présence de Iain Sinclair (réalisateur)


Dans le cadre du Festival Littéraire International "Mixed Zone", qui se tiendra du 4 au 6 octobre à Liège (programme complet ici), Iain Sainclair sera présent au ciné-club NICKELODEON pour présenter une adaptation cinématographique de son roman London Orbital (Penguin, 2003 ; traduit en français aux Editions Inculte, 2010). Dans ce texte, l'auteur tourne autour de Londres en marchant le long du périphérique M25, l'un des plus longs rings autoroutiers d'Europe. Tantôt seul, tantôt accompagné de plasticiens ou de musiciens (Bill Drummond, du groupe d’acid house KLF), il décrit les parkings, les stations-service, les supermarchés, les banlieues-dortoirs, les champs, les décharges, cherchant les traces de présences disparues et de cultes anciens, de lieux qui ouvrent sur d’autres lieux. Salué par ses pairs (Will Self, JG Ballard) comme « le plus grand roman du XXe siècle », London Orbital est un chef-d’œuvre littéraire, une ballade discursive dans le Londres contemporain qui revisite tous les mythes anglais et la construction d’un inconscient collectif. 



Méditation sociale sur fond de déambulation vidéo-graphique, le film de Chris Petit et Iain Sinclair propose une réflexion sur la situation économique, politique et sociale de l'Angleterre actuelle. 

Découvrez-en un extrait ici.

Iain Sinclair est cinéaste, mais aussi romancier, poète et essayiste. Encensé par la critique et multipliant les collaborations avec des artistes visuels, il se plaît à mélanger les genres et à bouleverser les codes. Un artiste à la conscience politique très marquée que certains n'hésitent pas à qualifier de culte et définitivement inclassable. 


Exceptionnellement, les prix sont modifiés à :
- 4€ pour les entrées normale
- 2€ pour les membres et étudiants  

Jeudi 3 mai, 19h30

Koniec (genre-théâtre)
Un film de Michel Jakar (1987, Belgique, 124 min.), basé sur le spectacle éponyme du Groupov
En présence de Jacques Delcuvellerie (metteur en scène)


Groupov © Lou Hérion
"Koniec (genre-théâtre) est un film de Michel Jakar, basé sur le spectacle éponyme du Groupov, créé en 1987 au Théâtre de la Place (Liège). Le tournage, lui, a eu lieu au Théâtre Varia (Bruxelles) et à De Singel (Anvers). Michel Jakar a, par ailleurs, réalisé certaines des séquences vidéo faisant partie du spectacle lui-même. Koniec est, en effet, une création collective pluridisciplinaire : théâtre, vidéo, musiques, etc., confrontant la créativité d’artistes différents : Eric Duyckaerts, Francine Landrain, Denis Pousseur, François Sikivie, Roumen Tchakarov, sous la direction artistique de Jacques Delcuvellerie. Un peu comme dans certains films de la Nouvelle Vague, cet hymne au théâtre se brise en même temps dans sa cruelle mise en question, voire : en abîme face aux réalités artistiques et politiques du monde contemporain. La place des spectateurs y est également mise en scène, disposés dans une sorte d’amphithéâtre ou de snack, entre les loges de verre des acteurs et le grand plateau de sable. Un lieu de plaisir sensuel et de convivialité, mais en crise, en deuil : Koniec (fin). Au centre matriciel du spectacle, en français puis en russe, la scène finale de La Mouette de Tchékov, ce rêve fracassé des formes nouvelles.


"Les films de théâtre qui rendent pleinement compte de leur source tout en s’exprimant brillamment en tant qu’œuvre de cinéma, sont des exceptions rares. Le spectacle vivant authentique n’existe que dans un fragile ici/maintenant vécu avec le spectateur, une magie induplicable. Mais ce que l’enregistrement traduit nécessairement, peut se manifester à un autre niveau quand la relation de l’instant avec la caméra est véritablement amoureuse. Il en va ainsi dans Marat-Sade de Peter Brook ou dans le film d’Ariane Mnouchkine 1789. Pour nous, l’œuvre de Michel Jakar, faite d’empathie et d’exigence, se tient à ce niveau. Et la fête visuelle du final reste un moment d’une force et d’une étrangeté magnifiques." (Jacques Delcuvellerie)


Tarif unique : 2€





En collaboration avec le Groupov, en marge des représentations d’Un Uomo Di Meno (Théâtre de la Place, du 25 mai au 3 juin 2012).
Plus d'info sur le spectacle ici.






Hommage à Michel Jakar (1943-2012)
Cinéaste belge d’origine suisse, réalisateur à la RTBF, auteur de documentaires sur les arts de la scène et d’adaptations de pièces de théâtre, Michel Jakar est décédé le 23 janvier dernier. Cette séance sera l’occasion de lui rendre hommage.

Cycle Cinéma Hongrois - bande annonce


mardi 24 > jeudi 26 avril 2012
Université de Liège, Salle Gothot



TARIFS 
Entrée normale : 4€
Membre : 3€
Pass 3 séances : 7€

Cycle Cinéma Hongrois


Le Nickelodéon, en collaboration avec l’Association des Hongrois de Liège, est heureux de vous faire part de l’organisation de l’événement :

mardi 24 > jeudi 26 avril 2012
Université de Liège, Salle Gothot




Trois films, trois séances pour permettre de découvrir une tranche du cinéma hongrois contemporain qui, à l’exception de quelques noms tels que celui de Béla Tarr, reste relativement méconnu chez nous. Bon nombre de réalisateurs, pourtant, par le biais des festivals internationaux, se sont fait une place dans le paysage cinématographique mondial. Parmi eux, Béla Tarr, qui vient de mettre un terme à une carrière longue de 34 ans et 15 films en offrant avec Le Cheval de Turin son œuvre la plus radicale ; György Pálfi, jeune cinéaste dont le séduisant et perturbant Taxidermia a marqué les consciences tout autant par sa liberté de ton que par son inventivité formelle ; et Kornél Mundruczó, autre jeune talent parvenu à se hisser au sein des compétitions des plus prestigieux festivals européens, soutenu notamment par la Critique internationale à Cannes en 2008.

Organisé du mardi 24 au jeudi 26 avril, le cycle débutera par un événement de taille puisqu’il s’agira de la première projection nationale de l’ultime film de Béla Tarr, Le Cheval de Turin (2011), Ours d’Argent au Festival de Berlin 2011. Pour l’occasion, le Nickelodéon n’a pas lésiné sur les moyens et s’offre la présence de Yann-Eryl Mer, assistant réalisateur du film. La projection sera suivie d’une rencontre et d’une discussion avec le public, ainsi que d’un drink aux couleurs de la Hongrie. L’événement se prolongera avec la projection de deux longs métrages osés qui marqueront à coup sûr les esprits : Taxidermia (2006) de György Pálfi et Johanna (2005) de Kornél Mundruczó.

Délibérément contemporaine, la programmation de ce cycle « Cinéma hongrois » s’articule également autour d’une thématique commune : celle de la marginalité, de la folie qui touche les personnages principaux. Que ce soit l’enlisement d’un homme dans un mutisme grandissant dans Le Cheval de Turin, une obsession pour le sexe, le succès ou l’immortalité dans Taxidermia, ou les troubles comportementaux d’une jeune miraculée dans Johanna, les déséquilibres et travers de l’esprit sont bel et bien au centre de chacun de ces trois films dont la forme ne manque pas d’inventivité. Une programmation audacieuse et décalée qui dérangera sans doute tout autant qu’elle enthousiasmera.



TARIFS 
Entrée normale : 4€
Membre : 3€
Pass 3 séances : 7€

Plus d'information sur le programme ici.

Mercredi 28 mars 2012, 19h30

exceptionnellement le mercredi au lieu du jeudi!


Portraits obliques 
Une sélection de films dressant le portrait d’artistes « outsider » (Miroslav Tichy, Richard Greaves, Wesley Willis, Eijiro Miyama) 

Dans la cadre de la 8ème édition de la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège (BIP2012), et plus particulièrement pour s’inscrire en parallèle à l’exposition RUMOURS / RUMEURS (10.03 > 06.05.2012), le Nickelodéon et le MADmusée ont décidé de s’associer en vue de mettre à l’honneur quatre artistes « outsiders », hors du commun, qui ont choisi l’image comme passion – ou comme trouble, diraient certains.

Au-delà d’intérêts décalés pour l’image, ce sont aussi des vies d’hommes considérés comme hors normes que les cinéastes ont voulu mettre en exergue par la forme du portrait. Et c’est précisément cet attrait pour l’homme qui a motivé le choix de ces quatre films, révélant des artistes à la fois en marge et profondément ancré dans leur milieu social. Miroslav Tichy, artiste « phare » de la soirée, faisant le lien entre l’exposition du MAD et la programmation de la BIP2012, était obsédé par les images de femmes qu’il captait certes en solitaire mais surtout au beau milieu des rues de Prague avec son appareil artisanal confectionné de ses mains. Richard Greaves, lui, a plutôt choisi de défier les lois de l’apesanteur en se consacrant à la construction d’un univers architectural, d’un monde qui s’effondre en reniant les angles droits, en pleine forêt de Beauce au Québec. Wesley Willis, musicien et dessinateur, exprime sans cesse sa propre conception de la perspective, défiant les notions d’échelle, de profondeur et d’horizon, à travers ses oeuvres qu’il réalise dans les rues de Chicago au milieu d’une foule de fans. Eijiro Miyama développe encore une autre conception de l’image qui passe, cette fois, par celle de son propre corps ; vêtu de ses oeuvres d’art, et particulièrement de couvre-chefs excen-triques, il parcourt les rues de Yokohama à vélo et se laisse volontiers prendre en photo par les passants.

Représentation d’une passion, d’un monde, d’une ville, de soi ou des détails de la vie, chacun de ces artistes exprime, à sa manière, un amour de l’image autour de créations fortes qui nous laissent tous libres face à l’interprétation. Ces corpus vont au-delà des possibilités de l’analyse ; ils sont autant histoires qu’images puisque l’homme et l’artiste se confondent.

Programme :
- Tarzan retired, de Roman Buxbaum (2004, 35’)
- Les châteaux de planches de Richard Greaves, de Philippe Lespinasse et Andress Alvarez (2006, 34’)
- Diamants bruts du Japon. Eijiro Miyama, de Philippe Lespinasse et Andress Alvarez (2007, 13’)
- Wesley Willis’s Joy rides, de Chris Bagley et Kim Shively (2009, extrait, 20’)

Tarif unique : 2€

En collaboration avec le MADmusée, en marge de l’exposition « RUMOURS / RUMEURS » (MADmusée, du 10 mars au 6 mai 2012). 
Dans le cadre de la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège (BIP2012).


Jeudi 22 mars 2012, 19h30

Carte blanche aux frères Dardenne :
Loulou
Un film de Maurice Pialat (1980, France, 100 min.)
En présence de Luc et Jean-Pierre Dardenne.

Nelly (Isabelle Huppert), petite bourgeoise belle et cultivée, s’ennuie de son mari, André (Guy Marchand). Un soir, elle rencontre Loulou (Gérard Depardieu), un jeune loubard sans emploi, et part faire sa vie avec lui. Progressivement, elle découvre son univers, fait de casses, d’amitiés marginales et de repas en famille à la campagne. Lorsqu’elle tombe en-ceinte, par peur de l’avenir, Nelly hésitera à avorter...
OEuvre charnière dans la filmographie de Pialat – par la rencontre du cinéaste avec des personnalités qui collaboreront à ses plus belles réalisations –, Loulou compte parmi les films les plus marquants du cinéma français. Animé par un souci d’authenticité que partagent les frères Dardenne, Pialat filme au plus près le réel, le quotidien, sans artifices, restituant avec force le temps qui passe et qui traverse ces personnages, miroir du peuple, empreints de conflits intérieurs, de non-dits et d’incertitudes. « Le cinéma, c’est la vérité du moment où l’on tourne », disait-il. Et pour atteindre cette vérité, celle du jeu des acteurs, des situations vécues et des sentiments exprimés, il n’hésite pas à malmener émotionnellement ses acteurs, les poussant dans leurs derniers retranchements. Partiellement inachevé faute de temps et de moyens, le film exploite merveilleusement ses manques – d’explications, de linéarité, de repères sociaux – grâce aux talents de son monteur, Yann Dedet.


Tarifs habituels : Entrée 4€ / Membres 3€


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Le concept « Carte blanche »


Suite au franc succès rencontré l’an passé avec la carte blanche offerte à Bouli Lanners, le Nickelodéon se devait de renouve-ler l’expérience. Le concept est simple : l’équipe du ciné-club convie un réalisateur et plutôt que de projeter l’un de ses films, de parler directement de lui, nous lui offrons l’opportunité de faire découvrir au public un film qu’il affectionne tout particulièrement ou qui a pu l’inspirer par rapport à son cinéma. Une séance sous forme de rencontre, de partage.


Jeudi 15 mars 2012, 19h30


Crime and Punishment
Un film de Zhao Liang
(2007, Chine, 122 min., VOSTF)



Dans le cadre d'un colloque dédié au cinéma indépendant chinois, organisé par l'Institut Confucius (ULg – Salle des Professeurs, du 13 au 16 mars 2012).

Quelque part à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord, dans un paysage glacé, de jeunes soldats sont chargés de faire respecter la loi dans les villages des alentours. Ils sont confrontés à de petits malfrats qui tentent de marchander leurs punitions...


Au-delà des anecdotes criminelles, menus larcins et de crimes dérisoires, Zhao Liang montre l’effet de la loi sur l’homme, la façon dont elle agit de manière presque plastique sur les corps. En plans rapprochés, la caméra sonde les visages , montre comment la culpabilité marque un homme, déforme ses traits, comment l’orgueil et la mauvaise foi cherchent à effacer les traces d’humiliation et comment il suffit d’une gifle ou d’une insulte pour faire perdre son assurance aux uns ou aux autres – militaires et “criminels” finissant par se confondre. (Brigitte Duzan)



Tarifs habituels : Entrée 4€ / Membres 3€

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Zhao Liang
Né à Dandong, à l’est de la province du Liaoning, en 1971, Zhao Liang est un artiste multidisciplinaire qui a étudié la photographie à l’Académie du film de Beijing et signe aussi bien photographies, vidéos et installations que documentaires. Doté d'un sens de l'image certain, il consacre sa carrière à filmer les déviances et contradictions de la Chine actuelle, à travers une esthétique mêlant le ton du reportage à un traitement très personnel. Une manière de révéler les fissures d'un pays pourtant en plein essor économique. Avant Crime and punishment (2007), son second long métrage, il a réalisé Paper Plane (2001), un documentaire très sombre sur le quotidien de jeunes toxicomanes. Avec Pétition, la cour des plaignants (2009), présenté en Séance spéciale au Festival de Cannes en 2009, il suit le parcours de pétitionnaires venus porter plainte à Pékin contre les injustices et abus sociaux dont ils sont victimes. (www.evene.fr)

Jeudi 8 mars 2012, 19h30

L'OR BLEU
Un film de Damien de Pierpont (2007, Belgique, 52 min.)

En présence de Nicolas Van Nuffel, Responsable du département plaidoyer au CNCD-11.11.11 (Centre national de Coopération au Développement), et Emmanuël Sérusiaux, Professeur à la Faculté des Sciences de l’ULg et Président de l’Aquapôle (Pôle de Recherche et d’Expertise en Sciences de l’eau). 

En collaboration avec UniverSud-Liège, dans le cadre de la manifestation Campus Plein Sud 2012, dédiée à la problématique de l’eau, son accès et sa gestion dans les pays du Nord et du Sud (du 27 février au 9 mars 2012).


Dans les pays du Nord, on a tendance à penser que l’eau est inépuisable. On la gaspille parfois allè-grement, oubliant presque qu’elle est une ressource indispensable à l’homme. Dans les pays du Sud, la situation est malheureu-sement tout autre...

À travers les exemples de Marrakech, où l’eau est au coeur de la problématique du développement éco-nomique du pays, et de la France, qui retourne progressivement vers la publicisation de l’eau, ce documentaire de Damien de Pierpont (prod. Need Productions) aborde la question de la gestion publique et privée de l’eau et l’accès des populations à cette ressource naturelle.

Projection du film, suivie d’un débat avec les intervenants.

Entrée libre


UniverSud-Liège, acteur de développement

Chaque année depuis 10 ans, UniverSud, ONG de l’Université de Liège, participe à Campus Plein Sud, une manifestation se déroulant dans plu-sieurs campus universitaires belges et questionnant le développement des pays du Sud. Au programme : des conférences, des projections de films, des soirées jeux et les « Midis UniverSud ». Cette année, ces ani-mations questionneront la géopolitique, l’accès à l’eau et la justice cli-matique. Programme complet sur www.universud.ulg.ac.be

Jeudi 1er mars 2012, 19h30

THE LODGER (LES CHEVEUX D'OR) + LIVE 
Un film d'Alfred Hitchcock 
(1926, Grande-Bretagne, muet, 71 min.) 
accompagné au piano par Johan Dupont.


Dans le brouillard nocturne de Londres, un assassin traque les jeunes femmes blondes. Alors que la ville est terrorisée par les agissements de ce tueur en série, un inconnu s'installe dans une pension familiale. Son comportement étrange fait bientôt naître un doute chez la maîtresse de maison quant à son identité...


Adapté d’un roman à succès de Marie Belloc Lowndes inspiré du personnage de Jack l’Éventreur, The Lodger est l'un des tout premiers films d'Alfred Hitchcock en même temps que son premier succès. Empreint d’expressionisme (des éclairages au jeu stylisé des acteurs, en passant par le graphisme des intertitres), il contient déjà les marques du cinéma qu’Hitchcock développera tout au long de sa carrière : une histoire de meurtre, une atmosphère de suspicion et de suspense mêlée à la figure d’un faux coupable, des personnages manichéens et une obsession mortifère pour les blondes.


"Dans un style largement influencé par l’expressionisme allemand (...) et traversé d’un rythme percutant qui le rapproche des formalistes russes, Alfred Hitchcock réalise l’un des sommets du cinéma muet britannique." (Serge Chauvin)

"The Lodger est le premier film dans lequel j’ai tiré profit de ce que j’avais appris en Allemagne. (...) C’est la première fois que j’ai exercé mon style propre. En vérité, on peut considérer que The Lodger est mon premier film." (Alfred Hitchcock)


Johan Dupont
Né à Liège en 1984, ami du musicien américano-liégeois Garrett List aux côtés de qui il a travaillé l’improvisation jazz, il termine le Conservatoire en 2009 avec La Plus Grande Distinction. Parallèlement à son parcours dans la musique classique, il fait aussi partie de plusieurs groupes aux styles variés, lui donnant l’occasion de participer à de nombreuses manifestations telles que le Festival de Jazz de Liège, les Francofolies de Spa ou le Gaume Jazz Festival, entre autres.


Attention ! Tarifs : Entrée 5€ / Membres 4€

2012 au Nickelodéon !

Le Nickelodéon reprend ses activités dès ce 1er mars 2012. On vous annonce des séances spéciales et des événements à ne pas manquer ! Voici le début de ce programme :



Jeudi 1er mars 2012
The Lodger (Les Cheveux d'Or) + live 
Un film d'Alfred Hitchcock (1926, Grande-Bretagne, muet, 71 min.)
Accompagné au piano par Johan Dupont!
Tarifs : Entrée 5€ / Membres 4€


Jeudi 8 mars 2012
L'Or bleu
Un film de Damien de Pierpont (2007, Belgique, 52 min.).
En présence de Emmanuël Sérusiaux (ULg) et Nicolas Van Nuffel (CNCD-11.11.11).En collaboration avec UniverSud, dans le cadre de la manifestation Campus Plein Sud 2012 (dédiée à la thématique de l’eau).
Entrée libre


Jeudi 15 mars 2012
Crime and punishment
Un film de Zhao Liang (2007, Chine, 122 min., VOSTF).
Dans le cadre d'un colloque dédié au cinéma indépendant chinois, organisé par l'Institut Confucius (ULg – Salle des Professeurs, du mardi 13 au vendredi 16 mars). 


Jeudi 22 mars 2012
Carte blanche aux frères Dardenne : Loulou
Un film de Maurice Pialat (1980, France, 100 min.).
En présence de Luc et Jean-Pierre Dardenne!


Merc. 28 mars 2012
Portraits obliques
Une sélection de films dressant le portrait d’artistes « outsider » (Miroslav Tichy, Richard Greaves, Wesley Willis, Eijiro Miyama)
En collaboration avec le MADmusée, en marge de l’exposition « RUMOURS / RUMEURS » (MADmusée, du 10 mars au 6 mai 2012). Dans le cadre de la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège (BIP2012). Tarif unique : 2€ 


À très bientôt !