Meilleurs voeux pour 2012 !

L'équipe du ciné-club Nickelodéon vous souhaite d'heureuses fêtes de fin d'année et vous présente ses meilleurs voeux pour l'an 2012 !

Nous vous donnons déjà rendez-vous dès le mois de février pour de nouvelles séances. L'année 2012 s'annoncera encore assez diversifiée. Nous vous réservons, entre autres, une projection de The Lodger (Les Cheveux d'or), l'un des tout premiers films d'Alfred Hitchcock, accompagné en live (jeudi 1er mars), et un cycle dédié au cinéma hongrois, en présence de quelques réalisateurs (fin avril).

En guise de souvenir, nous vous glissons ci-dessous quelques photos des temps forts de cette année écoulée, au cours de laquelle les réalisateurs suivants nous ont honorés de leur présence : Bouli Lanners, Jean-Pierre Dardenne, Olivier Smolders, Jérôme le Maire, Anne Lévy-Morelle, Litsa Boudalika. À ceux-ci ainsi qu'à nos membres, nous adressons encore nos plus vifs remerciements.

L'équipe du Nickelodéon.


Bouli Lanners, lors de sa soirée "Carte blanche" (17/02)

Le public n'avait pas manqué à l'appel pour rencontrer le réalisateur (17/02)

Jean-Pierre Dardenne, aux côtés de l'opérateur Alain Marcoen (07/12)

Soirée animée et festive avec le film Rocky Horror Picture Show (03/11)
Photos: François-Xavier Cardon


Lundi, 19 décembre 2011, 19h30

Rencontre avec Jérôme Le Maire
Une occasion unique de rencontrer le réalisateur du Grand'Tour, le film sélectionné dans plusieurs festivals, actuellement dans les salles.


Programme :

Les compères, d'Alexandra Laffin (2007, 17')
Film de fin d'étude de l'IAD dont Jérôme Le Maire a été l'un des membres du jury. Un documentaire narrant la virée en montagne de deux amis, qui n'est pas sans rappeler le Grand'Tour.

Volter ne m'intéresse pas, de Jérôme Le Maire (2003, 56')
Premier film du réalisateur et documentaire original sur l'histoire d'un comédien et metteur en scène qui, à la fin de sa vie est contraint de laisser tomber le masque ! Étonnant mélange de photos, d'archives et de faces caméras poignants de toute la famille, qui crée un discours inédit, une histoire poignante dans laquelle se mêlent fiction et réalité. Un thème que Jérôme Le Maire traite, d'ailleurs, tout au long de sa filmographie.

Prix d'entrée habituels.

Jeudi, 15 décembre 2011, 19h30

Focus Cinéma du Brésil 
Macunaìma (1969, 110’), de Joaquim Pedro de Andrade


Né noir d’une mère indienne et devenu subitement blanc après s’être baigné sous l'eau d'une fontaine surgie de terre au milieu de nulle part, Macunaìma, le "héros sans caractère", représente un Brésilien type aux origines multiples, indigènes, noires et européennes. Faisant fi des conventions morales traditionnelles, le film raconte l’ascension et la chute de ce futur héros de la nation, paresseux à souhait.

Macunaìma est l'adaptation d'un roman éponyme paru en 1928 et tenu pour être l’un des phares de l’Anthropophagie, mouvement littéraire, artistique et politique apparu dans les années 1920 au Brésil et tendant à dénoncer les influences des autres cultures dans la "salade culturelle" qu’est la société brésilienne. En ingérant les représentations longtemps données à la civilisation brésilienne, l’Anthropophagie incarne l’expression d’un pays colonisé cherchant à définir lui-même sa propre identité.

Prix d'entrée habituels.

Mercredi, 14 décembre 2011, 19h30

Focus Cinéma du Brésil
Waste Land (2010, 99’), de Lucy Walker



Explorant d'un même geste les déchets quotidiens, les problèmes sociaux et l'art contemporain, Waste Land suit Vik Muniz, l’un des artistes plasticiens les plus connus sur le marché de l'art international. En se rendant au "Jardim Gramacho", l’un des plus grands dépôts d’ordures au monde (Rio de Janeiro), il rencontre les gens qui y travaillent dans de très mauvaises conditions pour survivre, développant avec eux une nouvelle série d’œuvres : les "Images de déchet".
Prix du public au Festival de Sundance en 2010 et nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur documentaire en 2011.



Prix d'entrée habituels.

Jeudi, 08 décembre 2011, 19h30

Focus Cinéma du Brésil

Terre en Transe
(réalisation Glauber Rocha, 1967, 106 min.)

Dans le pays imaginaire d'Eldorado, Paulo, poète et journaliste agonisant, évoque ses dilemmes. Il a oscillé entre deux prétendants à la magistrature suprême: Don Porfirio Diaz, politicien de la capitale et Don Felipe Vieira, gouverneur de la province d'Alecrim. Celui-ci, aidé par l'Eglise, abandonne ses promesses électorales tandis que le mystique Diaz obtient le soutien de Don Julio Fuentes et des médias.

Considéré le film plus important et polémique de Glauber Rocha et réalisé sous le nez de la dictature militaire brésilienne, le film confirme l'acuité politique et sociale du cinéaste à propos de l'impasse persistante du Brésil et de l'Amérique Latine. Totalement révolutionnaire pour l'époque et par son fort contenu social, le film réaffirme toute la génialité de Rocha et représente son manifeste poétique et politique.

Entrée gratuite!